jeudi 30 septembre 2010

Beethoven (Ludwig van)


Ludwig van Beethoven est un compositeur allemand né à Bonn le 16 ou le 17 décembre 1770 et mort à Vienne le 26 mars 1827.

Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par le drame de la surdité, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui prescrivait l’isolement et la misère, il a mérité cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne[2] ». Expression d’une inaltérable foi en l’être humain et d’un optimisme volontaire, affirmant la création musicale comme action d’un artiste libre et indépendant, l’œuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique.

Ce qui permet à Beethoven de grandir

lundi 27 septembre 2010

Jean-Pierre Schnetzler


9 août 1929 - 4 janvier 2009

Le Docteur Jean-Pierre Schnetzler est l'un des pionniers de l'introduction du bouddhisme en France. Initialement disciple de Walpola Rahula (école Theravada) puis de Taisen Deshimaru (école Zen Soto) et enfin de Kalou Rinpoche (école Kagyupa du Vajrayana), il s'est consacré ces vingt dernières années à la création du centre tibétain de Montchardon. Médecin psychiatre et psychanalyste, il a par ailleurs toujours été attentif aux liens existant entre approches occidentales et bouddhisme, notamment à travers le dialogue inter religieux.


On se donne des excuses

vendredi 17 septembre 2010

Gustav Malher


Gustav Mahler, né à Kulit en République Tchèque dans l'Empire d'Autriche, le 7 juillet 1860 et mort à Vienne le 18 mai 1911, était un musicien autrichien. Bien qu’il soit principalement connu à son époque comme chef d’orchestre de premier plan, il est surtout célèbre aujourd’hui comme un compositeur important dont l’œuvre jette un pont entre la fin du XIXe siècle et la période moderne. Il a écrit dix symphonies (la dernière étant complète au niveau de la réduction d’orchestre (en) mais inachevée au niveau de l'orchestration), et plusieurs cycles de Lieder.
Il épouse Alma Schindler (1879-1964) en 1902, et en a deux filles, Maria et Anna
lettre à Alma

vendredi 20 août 2010

Maitre Eckhart




Maître Eckhart était un dominicain qui naquit vraisemblablement vers 1260 et mourût probablement vers 1328. Il occupa diverses hautes fonctions dans l'ordre des dominicains, et enseigna à Paris, Strasbourg et Cologne.
Il existe peu d’indications sur sa naissance et sa mort, par contre il fut un prédicateur célèbre. Il est l’auteur de nombreux sermons et traités ainsi que des commentaires de la bible, écrits en latin et en allemand. A la suite de l’attaque virulente de deux frères de son ordre, son enseignement fut condamné le 27 mars 1329 par la Bulle In agro dominico.

Il est sans doute le penseur chrétien le plus proche d'une mystique qui transcende les religions. Dans son oeuvre on remarque l'influence du platonisme et de la philosophie scolastique, mais aussi celle d'une tradition spirituelle féminine, allant de Hildegarde de Bingen (1098-1179) à Marguerite Porete (brûlée à Paris, en l'an 1310).

L'enseignement spirituel de Maître Eckhart est formulé à partir d'une invitation à l'union à Dieu, et à la réception de Dieu dans le coeur du disciple. L'enfantement de Dieu dans l'âme, climax de la vie chrétienne, est le fruit de la «divinisation» reçue de et par l'union à Dieu.

Cette union nécessite un appauvrissement volontaire. Cependant, parce que ce qui est spirituel est supérieur à ce qui est matériel, cet appauvrissement est avant tout spirituel. Retrouver Dieu suppose de se vider de soi, de se dénuder des images, pour que Dieu entre en soi.
Mais le détachement eckhartien est aussi un renoncement à tout ce qui rend l'être créé indisponible à l'action de la Grâce ; le dernier degré de ce détachement consistant même à s'affranchir de l'effort pour se rapprocher de Dieu.

Ainsi disposé, l'esprit libre, le coeur humble, toute attente ou aspiration personnelle éteinte, l'intériorité insensible à toute tentation, Dieu ne peut faire autrement que de se révéler, comblant cette vacuité par la félicité ; «l'être humain devenant par Grâce ce que Dieu est en nature.» (Maxime le Confesseur). C'est ce que l'on appelle la divinisation, ou en grec la théosis, thème remontant, outre Maxime le Confesseur, à Augustin, et se prolongeant en de très grands spirituels tels que Nicolas de Cues qui a conservé en sa bibliothèque l'oeuvre latine de Maitre Eckhart.


L’expérience mystique est vue comme le retour à la Divinité manifestée dans le Christ vivant dans le coeur du croyant. La vocation prédestinée de l’être humain est d’être uni à Dieu. Si le Père engendre le Fils dans l’éternité, Dieu engendre le Fils dans le fond sans fond, l'abditus mentis d'Augustin, ou Grund en moyen-haut allemand, de l’âme. Toute cette théologie est très classique. et porte le nom d'inhabitation trinitaire.
Ce n'est pas cette thèse qui a suscité la haine de deux confrères dominicains contre Eckhart, mais le refus de la Réforme de l'Ordre voulu par le frère dominicain Eckhart. Il n’en demeure pas moins que Maitre Eckhart a été pendant longtemps regardé avec suspicion comme non hétérodoxe.

Son enseignement est le fruit d’une expérience intérieure, qui, parce qu’elle atteint les plus sommets, rejoint les grands mystiques des autres religions.


S'anéantir soi-même

Ramana Maharshi




Ramana Maharshi est un des maîtres de l'Advaita vedanta né le 30 décembre 1879 et mort le 14 avril 1950. Son enseignement est essentiellement centré sur le Soi et la question "Qui suis-je ?". Il est considéré comme l'un des grands maîtres traditionnels de cette école philosophique du Vedanta.

La méditation

Vidéo

Au milieu de la caverne du coeur

La contemplation

Tenzin Palmo


Diane Perry naît en 1943 et grandit à Londres. Enfant, elle éprouve un ardent désir de solitude et de perfection ainsi qu'une attirance particulière pour l'Asie. Livres et reportages lui font découvrir le bouddhisme. Elle a trouvé ce qu'elle cherchait. Elle l'adopte.
À vingt ans, elle part pour l'Inde, puis rejoint l'est du Tibet où elle rencontre son maître spirituel et décide de se consacrer aux enseignements de son guide avec constance et détermination. Désormais, elle est Tenzin Palmo. Trois semaines à peine après cette rencontre, elle est l'une des premières Occidentales à être ordonnée nonne lors d'une cérémonie dont les femmes ne pouvaient bénéficier dans la plupart des pays bouddhistes. Elle-même est l'unique nonne parmi les cent moines du monastère tibétain où elle vit et affronte la discrimination sexuelle. Isolée mais incroyablement déterminée, elle fait le vœu d'atteindre l'Éveil - l'état de Bouddha - en tant que femme et d'améliorer le sort de ses consœurs.
Elle se retire donc dans une petite grotte du Lahoul, à la frontière indo-tibétaine, à quatre mille mètres d'altitude. Les montagnes et la neige la coupent du reste du monde. Elle a trente-trois ans. Douze années durant, elle va se consacrer à d'intenses méditations, assise dans le petit caisson traditionnel réservé à cet exercice, jamais allongée. Dehors le froid est intense. Ses visiteurs les plus fréquents sont les animaux sauvages. Un petit potager lui fournit de quoi se nourrir l'été et, le reste du temps, elle mange des lentilles et du riz. Mais à aucun moment, ni quand elle manque mourir de faim, ni quand elle reste prisonnière d'une avalanche de neige, elle ne désespère ni même regrette son entreprise. Cette retraite la rend heureuse. Et tous les amis ou les curieux qui lui rendent visite après une si longue période d'isolement s'émerveillent de son épanouissement, de sa sérénité, de sa disponibilité.
Depuis, elle parcourt le monde à la recherche de fonds pour construire un couvent destiné aux femmes en quête de perfection spirituelle. Puisant à la source de sa propre sagesse mais n'élevant jamais son expérience au rang de modèle, elle donne des conférences destinées à tous ceux qui cherchent à pratiquer le bouddhisme et se heurtent aux obstacles que semble y opposer la civilisation occidentale. La boucle est bouclée : Tenzin Palmo est venue au monde, s'en est retirée, et y revient dans un but purement altruiste. Comme une vraie disciple du Bouddha.


Source : Bouddhisme au féminin

La vigilance

On aime surtout rêver

jeudi 19 août 2010

Jacques Lusseyran


Jacques Lusseyran, né à Paris le 19 septembre 1924, mort le 27 juillet 1971, était un résistant français.

Il devient brutalement aveugle vers l'âge de 8 ans. Il racontera plus tard comment il a vécu sa cécité, comment il en a fait sa chance, apprenant à découvrir les choses et les êtres avec ses autres sens, à voir mieux que les voyants. Soutenu par ses parents, il poursuit ses études dans la filière normale, entre au Lycée Montaigne, puis intègre Normale supérieure au lycée Louis-le-Grand. La guerre vient d’éclater. Il décide de se joindre à la Résistance.

En 1941, il co-fonde un groupe de résistance, Défense de la France, qui publie un journal clandestin éponyme, qui à la libération deviendra France Soir. Il est entre autres chargé des entretiens de recrutement, se fiant à un sens intérieur, développé depuis qu'il est devenu aveugle, et qui ne lui fera jamais défaut.

En organisant le réseau clandestin de diffusion de Défense de la France, Jacques Lusseyran a permis que des centaines de milliers de français soient informés de la réalité de la guerre, des horreurs du régime nazi et de la Collaboration.

Jacques Lusseyran est arrêté par la Gestapo à l'été 1943. Interrogé, il doit probablement à sa cécité de ne pas être torturé. Mais après six mois d'emprisonnement, ce handicap ne lui épargne pas la déportation : en janvier 1944, il arrive à Buchenwald et y reste jusqu'à la libération du camp en mai 1945.
Il réussit à survivre en servant d'interprète, en soutenant les autres, les plus faibles que lui, et en étant protégé par d'autres déportés. Il séjourne dans le bloc des invalides. Il s’efforcera dans le récit qu’il en fit plus tard de trouver les mots pour en traduire l'indicible horreur. C’est en même temps dans ces cironstances inimaginables qu’il connait une profonde expérience spirituelle.

La France libérée ne lui est guère reconnaissante. Étudiant brillant, le Ministre de l'éducation du régime de Vichy, Abel Bonnard, lui avait interdit personnellement de se présenter en 1943 au concours d'entrée à l'École Normale Supérieure. Cette sanction n’est pas levée à la Libération, les aveugles demeurèrent jusqu'en 1955 interdits d'enseignement. C’est donc à l'étranger (au sein de l'Alliance Française) que Jacques Lusseyran peut réaliser son désir d'enseigner.

Il part aux Etats Unis et devient un brillant conférencier. Il enseigne la littérature française dans différentes universités américaines. En 1961, il écrit Et la lumière fut, le récit de ses vingt premières années, afin de transmettre à ses étudiants américains son message d’amour de la vie.

Il meurt dans un accident de voiture, le 27 juillet 1971, pendant des vacances en France, il a 47 ans.
Son livre s’achève sur ces mots : La joie ne vient pas du dehors, elle est en nous, quoi qu’il arrive. La lumière ne vient pas du dehors, elle est en nous, même sans les yeux.


L'attention